Des caribous au pays du couscous

Chefchaouen - En route vers la ville bleue

Pendant que vous ripailliez au foie gras ou à la tourtière nous avons passé la journée de Noel en route vers Chefchaouen pour ma première rencontre avec les coopératives de femmes.

Nous avons pris le chemin des écoliers et traversé la superbe région de Moulay Idriss. C'est la période de récolte des olives. Presque devant chaque maison il y a des monceaux d'olives noires.



Passée Ouezzane nous sommes entrés dans le Rif. Les routes de montagne sont assez bien entretenues, mais le danger se situe au niveau des grands taxis, dits "vaches folles". Seuls les grands taxis sont autorisés à sortir des villes. La plupart du temps ce sont des Mercédes qui n'en ont plus que la carlingue! On peut s'entasser à six voire sept personnes!! et surtout les chauffeurs roulent à la grâce de Dieu, doublant dans les virages sans aucune visibilité. En montagne ça corse la conduite!


Donc nous sommes arrivés à bon port à Chefchaouen et avons trouvé sans difficulté l'Hotel Madrid au décor arabo-andalous très exotique et surchargé de fleurs. Malheureusement l'hôtel nous a attribué une chambre avec deux minuscules lits pour 3 personnes. Charmante mais vraiment riquiqui, pas de chauffage évidement, une salle de bain avec douche assez déglinguée et un service assez malaimable. Tout ca pour la modique somme de 500 dirhams par nuit!! ($75). Réjean le canadien a crevé de froid toute la nuit. Au matin, il nous a déménagé au Parador.


Cela ne nous a pas empêché de partir à la découverte de la ville bleue. Installée dans une grande vallée à 600 métres d'altitude, la ville s'accroche à la montagne. L'air y est sain et frais ce qui nous a fait du bien. Cette ville fut interdite aux chrétiens sous peine de mort jusqu'à l'occupation espagnole en 1920.  Seuls deux européens y pénétrèrent au XXI eme siècle, le Père Charles de Foucault et un journaliste anglais. Chefchaouen est restée très religieuse et compte une soixantaine de mosquées.


La médina est très jolie. De jolies petites places accueillantes, des ruelles et des venelles engageantes. On sent l'influence espagnole à chaque pas. D'ailleurs les habitants parlent plus souvent espagnol que francais et les ressortissants ibériques sont très nombreux en cette veille de fin d'année. (Vous pouvez voir d'autres photos dans l'album-photo Chefchaouen).

Les restaurants sont pour la plupart en plein air et nous avons diné tous les soirs à l'extérieur avec des températures entre 5 et 10n degrés! Faut le faire! Mais nous n'avions pas si froid.

 

Nous avons adoré l'ambiance de Chefchaouen et ce premier séjour n'est que le premier d'une longue série car je suis appelée à revenir travailler souvent ici pour mon plus grand plaisir.



29/12/2006
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