Des caribous au pays du couscous

Chefchaouen, En route vers l'automne !

Il ne me manquait plus que l'automne à Chefchaouen! C'est chose faite. J'arrive d'un séjour de trois joiurs et j'y retourne la semaine prochaine. Je vais finir par connaitre la ligne d'autobus par coeur. Les employés de la CTM (Compagnie de Transport Marocaine, la plus fiable) commencent même a me reconnaitre. A la fin de mon séjour, ils pourront me remettre un billet d'honneur sur cette ligne.

 

   

                

Pour les horaires c'est très facile, il n'y  a qu'un autobus dans un sens comme dans l'autre. A part en été, pour la semaine sainte et un jour de grève des autres compagnies, les passagers ne dépassent pas la vingtaine. Au retour vers Rabat samedi dernier nous étions 8.


Horaires et commodités Autobus CTM

Départ de Rabat 10 heures

Arrivée à Chefchaouen aux alentours de 15 heures

Arrêts cigarettes kenitra et Ouezzane

Arrêt restauration Souk el arbaa


Départ de Chefchaouen 7 heures

Arrivée Rabat aux alentours de 12 heures

Arret petit-dej ouezzane

arret cigarette Kenitra

 


On quitte Rabat vers 10 heures. Premier arrêt Kenitra, le temps d'une cigarette et de charger quelques paquets et de rares passagers.

  

 

 

Deuxième arrêt, vers 13 heures, Souk el Arbaa pour manger. 

               

 

 

 On choisit le morceau désiré (cotelettes, brochettes, keftas -boulettes-) et le boucher le cuit. C'est accompagné de pain et de sel et cumin. Compter environ 100 dirhams le kg (15 $). Pour la salade et les frites et les boissons, elles sont comptées à part par le café dans lequel est installée la boucherie. Dans ces endroits ou il y a un gros débit et la viande est toujours délicieuse. Certains sont si renommés comme celui de la station service Afriquia à coté de Ouezzane que les femmes des douars alentours n'hésitent pas à parcourir de nombreux kilomètres pour y chercher leur viande.

 

                   

 

 

On traverse le Ghab une région très fertile. Aux moments des récoltes il y a certains points de vente sur la route. La loi de Murphy. A chaque fois que je monte à Chaouen il n'y a pas de récolte et c'est quand je monte en autobus que j'apercois ces beaux légumes savoureux.

 

                        

 

 

La route c'est aussi malheureusement CA un dépotoir de sacs plastique.

         

          Et aussi des villages très pauvres.

 

        

 

Vers Ouezzane la pluie tombe fort et j'appréhende un peu l'arrivée dans les montagnes. L'autobus nous fera d'ailleurs une petite peur en dérapant légérement.

                                

 

L'arrivée sur Chaouen est brumeuse et je passerai la soirée dans ma chambre d'hotel à grelotter en écoutant la pluie tomber à seaux.

          

        

   

La rue de la boutique solidaire le Coin Djebli, le matin avant l'ouverture des bazars.

           

 

Pour ceux que ca interresse la Boutique va bien compte-tenu de la désertion estivale des espagnols cette année. Espérons qu'ils seront présents pour les fêtes de fin d'année. Le Coin Djebli est dans sa phase de démarrage et nécessite quelques ajustements, notament au niveau de l'extension de la game de produits. Mais cela va se placer car il faut le temsp de trouver les produits de qualité et les coopératives qui travaillent dans le même sens de commerce solidaire. Le temps pouvant prendre ici une constance élastiques les productrices doivent aussi apprendre à être plus régulières dans leurs livraisons. Ce genre de boutiques étant nouveau, c'est toute une nouvelle facon de faire qu'elles doivent s'approprier.

 

Si vous venez faire un tour au coin Djebli vous serez accueilli et conseillé par Mohamed le gentil responsable de la boutique Le Coin Djebli.

               

 

 

La Medina de Chefchaouen n'est pas très grande. Il n'y a pas besoin de guide pour la visiter, on s'y retrouve facilement. Tous les chemins et ruelles finissent par arriver sur la place Outah El Hammam. Je crois bien la connaitre et à chaque séjour, j'ai l'occasion de découvrir des endroits que je ne connaissais pas encore. C'est un renouvellement perpétuel. Cette ville est un enchantement. Il faut se laisser porter par le rythme nonchalant, trainailler, discuter avec les gens. Les bazaristes ne sont pas agressifs et peu achalants. Le seul bémol, c'est la restauration. Les restaurants sont passables et plus  ou moins propres....

 

                   






25/11/2007
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